Après un duo au féminin, les hommes reviennent en force au CLER-Réseau pour la transition énergétique. Julien Robillard co-fondateur d’Utilink et Jean-Pierre Goudard, président d’honneur de l’ALTE 69 ont tous les deux été désignés pour se partager la présidence de l’association. Ils succèdent ainsi à Marie-Laure Lamy, directrice d’ALOEN et Sandrine Buresi, directrice de Gefosat, saluées pour leur quatre années d’investissements en tant que co-présidentes. Elles demeurent toutes les deux impliquées au sein du bureau du CLER-Réseau pour la transition énergétique. 

Jean-Pierre Goudard, président d’honneur de l’ALTE 69

« Partout en France, nos adhérents accélèrent la transition énergétique »

Président d’honneur de l’ALTE 69 depuis septembre 2020, Jean-Pierre Goudard est engagé dans la transition énergétique depuis une vingtaine d’années.
Maire-adjoint de Grandris en 2001 (69), puis président de la Communauté de communes de la Haute Vallée d’Azergue en 2008, Jean-Pierre Goudard participe au dynamisme du territoire qui devient pôle d’excellence rural en 2006. En 2009, il impulse la création d’un plan climat énergie territorial avec l’aide de l’ADEME, qui permet de sensibiliser une quarantaine de communes dans le Beaujolais vert. Ce territoire exemplaire devient en 2013 le premier Territoire à énergie positive (TEPOS) lauréat du programme d’accompagnement de la Région Rhône-Alpes. En 2014, Jean-Pierre est nommé vice-président à la transition et à l’environnement de la Communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien (COR), puis il y a deux ans, président de l’ALTE 69. « J’ai pris conscience des bouleversements climatiques et de leurs impacts lors de la tempête de 1999, qui a dévasté la moitié des forêts environnantes, confie-t-il. Depuis, mon engagement n’a cessé de croître ». De formation ingénieur électronique, il quitte ses fonctions en 2014 pour se consacrer à sa carrière d’élu. Membre du conseil d’administration du CLER-Réseau pour la transition énergétique depuis 2015, et fraîchement retraité, il souhaite mettre son temps et son énergie au service de l’association. « La richesse du CLER-Réseau pour la transition énergétique repose sur le dynamisme de ses adhérents. Partout, en France, des acteurs accélèrent la transition énergétique. C’est très stimulant ! « 

Julien Robillard, co-fondateur d’Utilink

« L’association de tous ces acteurs qui oeuvrent sur le terrain est notre force »

Co-fondateur d’Utilink, une société de conseil au service des acteurs publics et privés confrontés aux différents défis de la transition énergétique, Julien Robillard se définit lui-même comme un couteau suisse de la transition.
Ingénieur télécoms de formation, Julien Robillard s’investit comme bénévole à Greenpeace, en tant que référent énergie-nucléaire-climat dans le groupe local parisien de 2006 à 2009. « J’ai eu un déclic, en 2004, raconte t-il. J’ai fait un tour du monde, et à mon retour, je me suis dit qu’on allait droit dans le mur. J’ai donc abandonné l’univers des télécoms pour me lancer dans la transition énergétique”. Il devient ensuite administrateur d’Enercoop, dont il prend la présidence en 2011. En parallèle, il suit un master aux Mines ParisTech qu’il conclut par une thèse professionnelle sur les réseaux électriques intelligents. En 2013, il quitte la vie parisienne direction Grenoble, où il participe à la création d’une start-up digitale visant à faciliter la gouvernance des copropriétés, puis d’un tiers-lieu sur le partage des données d’un territoire (La Coop Info-lab), d’une solution de service public des données énergétique (Vivacité) et enfin d’une société participative de développement des EnR citoyennes, Energ’Y citoyennes. Depuis 2014, il exerce des missions de conseil autour des questions de numérique et de transition énergétique. Après cinq années (2011-2015 puis 2020-2021) en tant qu’administrateur du CLER-Réseau pour la transition énergétique, le titre de président de l’association est pour lui « un honneur ». « La transition énergétique est un marathon de plus de 30 ans et il est important de prendre le relais pour tenir sur la longueur ! » Et de conclure : « Cette association est une des rares structures qui ne travaille pas seulement sur les questions de plaidoyer mais aussi de mise en œuvre, en se confrontant à la réalité du terrain. »