La question des politiques locales de l’énergie a pris une ampleur inédite ces dernières années. La création du réseau des Territoires à énergie positive (TEPOS) en 2010 en est un signe fort, tout comme la réaffirmation du rôle des collectivités dans la lutte contre le changement climatique depuis la COP21. De plus en plus de territoires se mobilisent en faveur de la transition énergétique à travers leurs politiques locales. Parce qu’elles mobilisent de nouvelles compétences et connaissances, ces nouvelles politiques de transition énergétique renforcent des métiers jeunes et entraînent l’émergence de nouveaux métiers : conseiller.ère info-énergie, conseiller.ère en énergie partagé, animateur.trice de plateforme bois énergie… et chargé.e de mission énergie-climat ou TEPOS.

Parce qu’ils contribuent à définir la stratégie du territoire, à planifier son exécution, à mobiliser les citoyens et les acteurs économiques, les chargé.es de mission énergie-climat sont au cœur de la mise en place et de l’animation de ces politiques. Face à ces évolutions des métiers et des compétences, les organismes de formation cherchent à anticiper les besoins des territoires et à adapter leur offre, pour former au mieux les futurs coordinateurs des politiques énergie-climat, et accompagner leur montée en compétence en formation continue. Fort de ces constats et de sa position de tête de réseau, le CLER – Réseau pour la transition énergétique s’est donné pour objectifs :

• de mieux cerner le métier et le parcours des chargé.es de mission énergie-climat actuel.les
• de favoriser les coopérations entre les territoires et le monde de la formation

Cette enquête sur les chargé.es de mission énergie-climat est la première étape de cette démarche d’animation au long cours. Élaboré par le CLER – Réseau pour la transition énergétique avec l’appui du CNFPT et d’organismes de formation, le questionnaire de cette enquête a été diffusé par de multiples canaux aux chargé.es de mission énergie-climat / TEPOS des collectivités entre mai et juin 2017. Quoique ciblé, le questionnaire a rassemblé plus de 120 réponses, provenant de tout le territoire français. Après dépouillement, 116 réponses uniques ont été conservées pour l’analyse.

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