Conflit ukrainien, hausse des prix de l’énergie, alors même que plus de la moitié du parc nucléaire français est à l’arrêt  … Ces dernières semaines, l’horizon énergétique s’est assombri. Pourtant l’urgence est bien là  –  urgence climatique comme le souligne une nouvelle fois le GIEC dans son 3e et dernier volet. Mais aussi urgence sociale : avec de plus en plus de Français étranglés par les factures ou en situation de précarité énergétique, et des acteurs de terrain et des collectivités locales démunies, sans moyens suffisants pour agir et déployer l’ensemble des solutions nécessaires.

L’échec du premier quinquennat Macron face à l’urgence climatique

L’Histoire aurait pu prendre un autre tournant. Or, malgré les fortes ambitions affichées par Emmanuel Macron en 2017, et l’espoir suscité par la Convention Citoyenne pour le Climat, le bilan du quinquennat en matière de transition énergétique se solde par un cuisant échec. En 2020, la France est le seul pays européen à ne pas avoir atteint son objectif de développement des énergies renouvelables, et la rénovation énergétique des bâtiments, promesse d’économies d’énergies et d’emplois, piétine. Le sentiment d’injustice sociale n’a, quant à lui, cessé de progresser, provoquant de graves fractures dans la société française.

Une autre voie est encore possible

Un autre modèle est pourtant possible. Un modèle porté par le CLER-Réseau pour la transition énergétique et ses adhérents depuis près de 40 ans et conforté une nouvelle fois par le GIEC.  “Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins”, a  rappelé Hoesung Lee, son président. L’erreur n’est plus permise, aussi prenons ensemble le chemin de la transition énergétique en dessinant des modes de vie plus sobres, en passant à la vitesse supérieure sur l’efficacité et la rénovation énergétique, en protégeant les plus fragiles de la précarité énergétique, en avançant vers le 100 % renouvelables, et en donnant aux acteurs de terrain et aux collectivités locales les clés et les moyens d’agir !