Futurs énergétiques 2050 : l’heure des choix politiques pour un avenir soutenable

Le 25 octobre, Réseau de Transport d'Électricité (RTE) dévoilera les grandes lignes des 6 scénarios d'étude du mix électrique "Futurs énergétiques 2050", afin d'atteindre la neutralité carbone à cette échéance. Tous ces scénarios fixent des horizons possibles. Mais tous ne sont pas soutenables ni souhaitables.

Communiqué de presse – mercredi 20 octobre 2021

Aujourd’hui le gestionnaire du réseau RTE, demain négaWatt et l’ADEME … à la veille des élections présidentielles, les scénarios dessinant les trajectoires d’évolution du mix énergétique et électrique français pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 se multiplient.

Au-delà des considérations techniques et de faisabilité, les scénarios « Futurs énergétiques 2050 » interrogent le choix de notre modèle de société. Quels choix énergétiques pour quel avenir ? Cette question cruciale exige un débat démocratique et citoyen afin d’orienter la politique énergétique de la France pour les 30 prochaines années.

Pour le CLER-Réseau pour la transition énergétique, les 1ères annonces de RTE mettent en lumière trois points clés :

  • 1. Il n’est plus possible de faire l’autruche : notre futur énergétique implique des changements profonds pour la société française. Notre système énergétique actuel, fondé sur l’illusion d’une énergie abondante, donnant une place centrale à une seule technologie « miracle », ne sera pas celui de demain. Les travaux de RTE montrent qu’aucune trajectoire n’est aisée dans sa mise en œuvre, bien au contraire. Néanmoins, les décisions politiques doivent répondre aux nombreux enjeux auxquels nous sommes confrontés et enclencher une réponse globale à court, moyen et long terme vers un horizon commun et soutenable.
  • 2. Le développement massif de toutes les énergies renouvelables est urgent et nécessaire car elles garantissent : une capacité de production additionnelle à coûts maîtrisés, qui concourt à la sécurité d’approvisionnement du pays, face à la baisse de disponibilité du parc nucléaire actuel et des incertitudes sur la mise en service de nouveaux réacteurs; une souveraineté et une indépendance énergétique accrues, avec la valorisation de ressources locales variées qui participent au développement local ; une maîtrise des factures pour les ménages et les entreprises par des coûts de production compétitifs, en baisse constante depuis 20 ans; le dynamisme et la création d’emplois dans toutes les régions françaises et le renforcement d’un tissu industriel ancré dans les territoires.
  • 3. La maîtrise de la demande et la baisse des consommations d’énergie sont des objectifs incontournables. Face à la hausse inéluctable des prix de l’énergie et la volatilité du marché, réduire notre consommation est un gage de sécurité collective et de résilience.

Pour Jean-Baptiste Lebrun, directeur du CLER-Réseau pour la transition énergétique

« Pour construire un monde soutenable, la priorité absolue est la maîtrise réelle et ambitieuse des consommations et le développement accéléré des énergies renouvelables. C’est le fil rouge qui doit guider les décisions politiques, conformément à nos engagements européens et aux attentes des Français. »
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Jean-Baptiste Lebrun

Directeur du CLER-Réseau pour la transition énergétique

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Stéphanie Cayrol

Responsable communication du CLER-Réseau pour la transition énergétique

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