La direction prise par la Commission européenne, le Parlement et les Etats-membres est la bonne mais le rythme des évolutions reste insuffisant. Le retour à l’échelle initiale (sept catégories de A à G et  élimination des A+, A++ et A+++) constitue la principale avancée du compromis adopté cette semaine. Cependant le recalage effectif des étiquettes (passage des produits A+++ en A et ainsi de suite) pourrait ne pas intervenir avant 2020 pour les principaux appareils électroménagers (lave-vaisselles, réfrigérateurs et autres « produits blancs ») et les téléviseurs. On attendra même jusqu’à 2030 pour les appareils de chauffage.

Toujours pas de compensation prévue pour le consommateur

Tous les produits étiquetés et leurs caractéristiques seront référencés dans une base de données, qui sera lancée en 2019. Celle-ci doit notamment permettre de remplacer les étiquettes imprimées, qui posent problème pour les appareils déjà produits et mis sur le marché lorsque les étiquettes et les catégories évoluent (cas des appareils A++). La base de données faciliterait surtout le contrôle de la performance des appareils par les consommateurs (en lien avec le développement de la vente en ligne, où les étiquettes sont trop souvent absentes) et les autorités de surveillance de marché des Etats. En revanche, les amendements proposés pour intégrer la compensation des consommateurs en cas d’étiquetage erroné au nouveau règlement n’ont pas été retenus. La Commission s’engage seulement à se pencher sur la question à l’avenir.

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