Sobriété énergétique : cinq ressources pour savoir de quoi on parle
La crise énergétique est en cours et pourrait bien s’aggraver cet hiver. Des prix de plus en plus élevés, des restrictions probables... Le mot sobriété est sur toutes les bouches, mais que recouvre vraiment ce concept ?
La sobriété énergétique est une démarche qui vise à réduire nos consommations énergétiques mais aussi nos consommations de ressources matérielles de manière volontaire et organisée, en faisant évoluer nos modes de vie individuels et collectifs ainsi que nos normes sociales, nos réglementations et nos imaginaires. Voici 5 ressources sélectionnées par les équipes du CLER-Réseau pour la transition énergétique et disponibles sur son centre de ressources pour approfondir le sujet.
1. Sobriété : négaWatt présente ses propositions chiffrées
La sobriété est au cœur de la démarche et de l’expertise développée par négaWatt depuis plus de 20 ans. Face à la crise énergétique que nous traversons, l’association publie ses propositions pour réduire d’au moins 10 % nos consommations d’énergie d’ici deux ans. Elle met à disposition une première liste d’actions mobilisables dans différents secteurs dès cet hiver et dans les deux prochaines années, et chiffre leurs impacts. En s’appuyant sur les retours d’expérience de ses membres, elle attire l’attention des décideurs et des opérateurs sur les enjeux clés à anticiper dans leur mise en œuvre.
Accéder au document2. La sobriété fait la une d’émissions radiophoniques
La sobriété énergétique, ça ne veut pas dire qu’il faut se priver de chauffage. Mais alors c’est quoi ? Sur Radio Nova, Charles de Lacombe, membre du mouvement citoyen Alternatiba, pose la question à Julia Hidalgo, responsable de projets sobriété au CLER – Réseau pour la transition énergétique. Ainsi que l’affirme Dominique Bourg sur France Inter, « la sobriété, ce n’est pas vivre plus mal, c’est apprendre à vivre mieux » !
Ecouter les émissions3. Notre énergie : Incontournable sobriété
Au coeur des derniers scénarios énergétiques de RTE, l’ADEME et négaWatt, le concept de sobriété énergétique – voire de sobriété tout court – creuse son sillon. Dans un numéro de Notre énergie dédié à la sobriété énergétique le CLER – Réseau pour la transition énergétique donne la parole aux sociologues, collectivités, et pionniers pour se mettre en mouvement.
Accéder au numéro4. Une étude de Solagro sur la face cachée de nos consommations de surfaces agricoles et forestières
Cette étude menée par Solagro éclaire la question des importations sous un angle inédit. Elle s’intéresse aux surfaces agricoles et forestières dont nous avons besoin, à l’autre bout de la planète, pour produire nos biens de consommation courante, alimentaires et non-alimentaires et elle présente les impacts induits de l’exploitation de ces surfaces. La France est exportatrice nette de 2,7 millions d’hectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux d’imports et d’exports : la France reste très dépendante de l’étranger. Les produits que nous importons (soja, cacao, café, viandes, huile de palme, coton, fruits et légumes, bois…) nécessitent une surface de 14 millions d’hectares hors de nos frontières soit 25% de la surface de la France. Cette brochure illustrée décrit 7 des principaux produits d’importation et leurs conséquences. Elle présente les raisons pour lesquelles notre système n’est plus durable et décrit les leviers qui peuvent être mobilisés pour réduire notre empreinte importée : sobriété, efficience, relocalisation, substitution, équité.
Accéder au document5. « Faire sa part ? Pouvoir et responsabilité des individus, des entreprises et de l’Etat face à l’urgence climatique » par Carbone 4
Dans une étude, Carbon 4 a établi une liste d’une douzaine d’actions relevant de la seule volonté d’un individu, tant les « petits gestes du quotidien» (acheter une gourde, équiper son logement de lampes LED…) que des changements de comportement plus ambitieux (manger végétarien, ne plus prendre l’avion, faire systématiquement du covoiturage…). Ces actions sont toutes réalisables sans aucun investissement. Néanmoins si les Français activaient conjointement et systématiquement l’ensemble de ces actions, tous les jours de l’année, cela serait loin de suffire. Pour gagner la bataille, il faut transcender le seul maillon individuel et accéder à un niveau collectif d’action. En parallèle des efforts dans la sphère privée, qui devront prendre place de toute façon, il est aussi essentiel de déclencher un « changement bien plus radical et profond que ce qui est entrepris aujourd’hui. »
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