Concours photo « Stop aux ébriétés » : découvrez le palmarès !

Mardi 3 décembre à l’occasion des Journées Nationales des Collectivités, le réseau Cler a révélé les noms des 3 lauréats du concours photo du Musée des ébriétés. Découvrez le palmarès !

Organisé du 4 octobre au 8 novembre par le Réseau Sobriété, co-animé par le réseau Cler et Virage Energie avec le soutien de l’ADEME, ce concours avait pour but de photographier les excès de notre société de consommation. Il s’agissait de créer une collection interpellante et participative, entre flagrants délits d’ébriétés énergétiques et égarements écologiques. Grâce aux nombreux participants, le Musée des ébriétés est devenu un véritable cabinet de curiosités, révélant avec justesse le manque de sobriété de notre époque.

Découvrez les 3 lauréats et l’avis du jury

Le Musée des ébriétés avait invité 9  jurés à venir délibérer suite au concours photo : 

  • Alexis Nicolas, chercheur en redirection numérique, producteur du podcast “Enquêtes de sobriété”
  • Guillaume Bastide, responsable programme Territoire Engagé, ADEME
  • Bruno Besançon, responsable des relations institutionnelles, AGEDEN
  • Marie-Laure Falque-Masset, AREC – Agence Régionale Energie Climat
  • Pierre Galio, chef du Service Consommation Responsable, ADEME
  • Nathalie Sedou, enseignante en esthétique du cinéma
  • Julien Rodrigues, secrétaire général, Mairie de Muttersholtz
  • Maïté Garnier, coordinatrice énergie et société, HESPUL
  • Jennifer Lavallé, responsable de projets Information, réseau Cler

Mis au défi de sélectionner 3 photos parmi la diversité des contributions reçues, le jury a délibéré. Voici le palmarès !

1er prix : “Réveil difficile”, de Géraldine Bandet.

“Tout au bout d’une plage magnifique près d’Athènes, j’ai eu l’impression de tomber sur les restes d’une fête trop arrosée dont les organisateurs ont perdu le contrôle. Ce caddy et les bateaux m’ont fait penser à l’hyper-consommation et la mondialisation. J’étais en plein rêve, émerveillée par le paysage, le réveil a été difficile… le spectacle désolant.”

Le mot du jury :En plus d’être belle, ce qui m’a conquise, c’est qu’elle contient la notion du temps : cette photo est suggestive sans être moralisante.

2ᵉ prix : “70 ans dits de progrès automobile : quelle dérive !”, de Philippe Bovet.

“Voici une photo que j’ai prise il y a quelques mois à deux rues de chez moi à Bâle (Suisse), ces deux véhicules étaient garés et utilisés. À gauche, une Fiat 500 des années 60, elle pèse moins de 500 kg à vide, consomme 5 litres d’essence au 100. Pour une vitesse maximale sous les 100 km/h. À droite, la VW Touareg, à vide, 2100 kg, de 10 à 15 litres au 100 selon les carburants, vitesse max bien au-delà de toute légalité. Ces chiffres sont issus de Wikipédia.  Il est évident que la voiture de droite est plus confortable que celle de gauche, que la combustion de celle de gauche est meilleure (toute proportion gardée) que celle de droite, mais quand même, quelle dérive en 70 ans dits de progrès automobile.” 

Le mot du jury : C’est une photo de démesure, mais il semblerait aussi que la grosse voiture noire va manger la petite qui est juste devant.

3ᵉ prix :“Grandeur et décadence”, de Magalie Lavenu.

“Qui représente la grandeur ? Celui qui possède la richesse ou celui qui maîtrise l’art du dépouillement ? Qui incarne la décadence ? Le miséreux ou le prospère qui observe l’effondrement sans se sentir concerné ?”

Le mot du jury :On voit le contraste de deux situations en ville : la voiture de luxe en blanc et, en noir, une personne pauvre. Le décalage est évident. C’est la démesure vs la misère – ça touche le sujet de la justice sociale”.

Découvrez l’intégralité de la collection du Musée des ébriétés sur le centre de ressources du réseau Cler.
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