Alors que la chaleur représente aujourd’hui près de la moitié de l’énergie consommée en France, 80 % proviennent encore de la combustion fossile. L’ADEME considère comme un axe stratégique l’accroissement de la production de chaleur renouvelable, une production qui repose largement sur le bois-énergie. 

Une charte pour concilier développement de la chaleur-bois et préservation des ressources

Bien que le bois-énergie représente une alternative durable à la chaleur fossile, les ressources en bois proviennent majoritairement de milieux naturels comme la forêt et le bocage. L’importance de la préservation de ces milieux ne doit pas être sous-estimée au regard des enjeux climatiques et de biodiversité. Il pourrait également être un levier pour réduire la précarité énergétique dans le logement. 

Cette charte d’Énergie Partagée place au centre la limitation de l’impact environnemental, afin de favoriser la production d’une chaleur renouvelable la plus vertueuse possible. Ainsi, 18 critères valident la dimension citoyenne du projet. Ils sont répartis en quatre catégories : la démarche énergétique, la ressource bois, le partage de la gouvernance de l’opérateur, et l’impact environnemental de la combustion. 

Accompagner les porteurs de projet vers le label Énergie Partagée

Les projets citoyens de chaleur-bois sont en plein essor. Depuis l’inauguration de la première chaufferie citoyenne en 2018 à Lucinges (Haute-Savoie), ce sont plus de 50 projets qui sont aujourd’hui recensés par Énergie Partagée.  

Pour faciliter leur développement, cette charte guidera dorénavant les porteurs de projet vers le label Énergie Partagée, en complément de la Boussole (le référentiel qui sous-tend le label). Soutenu par l’ADEME, il est le seul label qualité dans les énergies renouvelables. Il permet de garantir la qualité d’un projet d’énergie renouvelable pour le territoire qui l’accueille et pour les citoyens et les citoyennes qui y investissent.