5 ressources sur les impacts sociaux et environnementaux de l’IA

Depuis la fin des années 2000, c’est un nouveau prolétariat numérique, parfois appelé les « travailleurs du clic », qui contribue depuis le Sud global à l’entraînement et à la supervision des technologies d’IA. Si l'IA est à certains égards source de solutions et de bénéfices, son empreinte sociale et environnementale inquiète fortement les experts : énergie, eau, métaux, minéraux, infrastructures, l’IA générative fonctionne grâce à des datacenters dont le fonctionnement mobilise des quantités massives de ressources naturelles non renouvelables, et repose sur des industries extractives. Découvrez cinq ressources pour prendre la mesure des enjeux.

IA générative : la consommation énergétique explose

Les centres de données, cryptomonnaies et intelligence artificielle représentent en 2022 près de 2% de la consommation électrique mondiale. Cette consommation pourrait exploser d’ici 2026, équivalant à la consommation de la Suède ou de l’Allemagne. Concernant l’empreinte carbone de l’intelligence artificielle, des scientifiques estiment que l’entraînement du modèle d’IA BLOOM émet 10 fois plus de gaz à effet de serre qu’une personne habitant en France en une année. 

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Contre-atlas de l’intelligence artificielle

Le Contre-atlas de l’intelligence artificielle de Kate Crawford, traduit de l’anglais par Lautent Bury et publié en France en 2022, démontre que l’IA est une industrie vorace en ressources naturelles, logistiques et humaines. Kate Crawford présente également, dans l’exposition Le monde selon l’IA, deux grands diagrammes, réalisés avec Vladan Joler, qui proposent une cartographie de l’IA dans l’espace et dans le temps : Anatomy of an AI System (2018) et Calculating Empires (2023). 

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Regards croisés sur l’impact de l’IA générative

Cet article du magazine de l’ADEME donne la parole aux experts Cédric Villani et Julia Meyer. Selon eux, l’IA déstabilise le débat public sur l’écologie et amplifie des activités à forte empreinte écologique et sociale.  

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Les impacts de l’IA sur l’environnement

Dans ce numéro spécial consacré aux enjeux numériques des Annales des Mines, Frédérick GARCIA (Université de Toulouse, INRAE, Unité MIAT) et Sophie SCHBATH (Université Paris-Saclay, INRAE, Unité MaIAGE), considèrent qu’il est légitime de se demander « si les appels unanimes au développement d’IA « frugales » suffiront à ce que les bénéfices environnementaux de l’IA dépassent ses dommages environnementaux ». 

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Sobriété et IA sont-elles compatibles ?

Pour Vincent Courboulay, maître de conférences en informatique à la Rochelle Université et co-créateur de l’Institut du Numérique Responsable, il faut penser un modèle de société qui intègre l’IA et imaginer des modèles moins énergivores.  

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Suivez la veille sur la sobriété numérique réalisée par le Centre de ressources du réseau Cler.