S’opposant au high tech, la low-tech désigne les innovations qui emploient des solutions technologiques les moins sophistiquées et onéreuses possibles, sans pour autant faire de concession sur la qualité du service rendu. Elle répond donc à nos besoins en mobilisant moins de matériaux et d’énergie. Ces cinq ressources illustrent que la low-tech est une approche durable et sobre, pas une démarche technophobe !

1 – L’Âge des low-tech

Philippe Bihouix, ingénieur centralien, a travaillé dans de nombreux secteurs industriels : son livre explore la problématique de la finitude des ressources et de la nécessaire transition énergétique qui en découle. Il esquisse les contours d’un mode de vie possible, généralisable et durable dans la sobriété.

2 – Génération frugale : l’alternative low-tech

Fin 2021, l’ADEME dévoile les résultats de sa grande étude prospective « Transition(s) 2050 » explorant quatre chemins pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Baptisé « Génération frugale » le premier de ces scénarios prospectifs repose sur une modification profonde des modes de vie et sur un appareil productif, en partie fondé sur les low-tech.

3 – Concarneau à la pointe du low-tech

Bienvenue à Concarneau, au Low-tech Lab, une riche plateforme destinée à trouver, partager, tester, documenter, valider et à faire connaître les approches low-tech et leur potentiel de développement. 

4 – La boulangerie solaire

À travers son expérience d’artisan solaire, un ingénieur en thermique énergétique remet en cause le modèle économique actuel en flux tendu et démontre qu’un autre modèle économique, énergétique et social, basé sur l’utilisation des énergies renouvelables, sur la relocalisation des ressources et sur le low-tech, est possible.

5 – Le kotatsu et la frise paléo-énergétique

Le kotatsu, les tours à vent Badguir, l’hydro pompe de Saqiya, LlEolipyle ou æolipyle, la marmite norvégienne… L’objectif de paleo-energétique est de ressusciter des techniques disparues, de revaloriser des innovations oubliées et leur capacité d’innovation sociale, vernaculaire, décentralisée, inattendue. Cette recherche se veut ouverte et souhaite faire appel à l’intelligence collective ainsi qu’à la capacité collaborative du numérique.