S’engager dans la transition énergétique, c’est bon pour :

Sobriété : dessinons de nouveaux modes de vie

• Assumer et porter un nouveau paradigme : tous les scénarios énergétiques récemment publiés, dont l’étude “Futurs énergétiques 2050” de RTE, désigne la sobriété comme le principal levier de baisse des coûts pour le système électrique, et donc des factures, avant même le choix d’un mix de production.
• Organiser la sobriété collective : les services publics, les entreprises, l’aménagement du territoire, le commerce, doivent offrir les conditions de modes de vie sobres sans que cela ne soit synonyme de contraintes ou de sacrifices supplémentaires mais au contraire d’émancipation.
• Délibérer sur les limites acceptables collectivement : à l’inverse de la sobriété, certaines situations peuvent être considérées comme excessives au regard des impacts qu’elles génèrent sur le climat et l’environnement.

Efficacité et rénovation énergétique : passons à la vitesse supérieure

• Opter pour une obligation de rénovation performante des logements, juste et ambitieuse.
• Réorienter massivement les financements vers la rénovation performante et les ménages modestes.
• Mettre en place un accompagnement des ménages neutre et indépendant.

Précarité énergétique : protéger les plus fragiles

• Rendre obligatoire et effective la contribution de tous les fournisseurs d’énergie aux fonds de solidarité pour le logement.
• Mieux calibrer, mieux cibler et augmenter l’aide au paiement des factures via le chèque énergie.
• Interdire tout au long de l’année l’interruption de fourniture d’électricité et de gaz pour les ménages les plus fragiles et instaurer un service minimum permettant de vivre dignement dans son logement.
• Mettre en place un fournisseur de dernier recours destiné aux ménages qui ne parviennent plus à souscrire de contrat avec un fournisseur d’énergie en raison de leurs difficultés financières.

Energies Renouvelables : ensemble vers le 100% renouvelables !

• Inscrire notre futur énergétique vers le 100% renouvelables : lever les freins de développement aux différentes filières pour répondre à de nouveaux besoins énergétiques, électrifier certains usages et décarboner nos modes de vie. Désinvestir massivement dans les énergies fossiles et le nucléaire qui accroissent nos vulnérabilités.
• Adapter le soutien public aux énergies renouvelables : les énergies renouvelables produisent une rente qui peut être mobilisée pour lutter contre la précarité énergétique et investir dans la transition énergétique. La France doit ainsi opter pour des mécanismes de soutien adaptés aux filières, aux contextes territoriaux et au meilleur coût global pour la collectivité.
• Accélérer l’intégration territoriale des projets d’énergie renouvelable.

Territoires : donner les clés aux acteurs de terrain pour agir

• Réaffirmer la coresponsabilité de l’état et des collectivités : une dotation spécifique énergie-climat doit être allouée aux collectivités locales pour garantir une ingénierie d’animation et technique capable de piloter et déployer la transition au sein même des territoires.
• Rééquilibrer et territorialiser les politiques publiques : articuler au mieux les échelles de planification et de décision pour assurer une cohérence de ces politiques publiques.
• Favoriser la sobriété dans l’aménagement des territoires : une réorganisation des services et des infrastructures coordonnée par les territoires bénéficiaires.