L’eau, on la croirait éternelle…Eau et haïku ont une longue intimité… Le thème de l’eau était présent dès l’origine dans le monde du haïku japonais. Au début du vingtième siècle, le haïku, forme poétique délicate de 17 syllabes réparties en trois vers, s’est acclimaté à la langue française. Vers 1905, trois jeunes poètes méconnus, Paul-Louis Couchoud, André Faure et Albert Poncin publiaient le premier recueil de haïku français, Au fil de l’eau, après une croisière fluviale sur les canaux du Centre.  Aujourd’hui, les conséquences du bouleversement climatique sur les disponibilités en eau se font de plus en plus ressentir. Nous vous proposons en participant à ce nouveau concours 2024 d’écrire des haïkus sur ce thème, en relation avec les limites planétaires, les énergies renouvelables et les crises écologiques en cours.

Les haïkus récompensés sont issus du vote du jury de quatre personnes du réseau CLER – Réseau pour la transition énergétique, et édités par le centre de ressources du réseau Cler, ainsi que dans les différentes revues et sites web partenaires (revue Gong de l’AFH ou encore la revue Notre Energie.)  Ont été particulièrement appréciés les haïkus où l’on sent l’expérience personnelle, le plus beaux haïkus naissant toujours de ce que l’auteur.e vit !

Le concours 2024 est à présent clôturé.

Image d’illustration : Utagawa Hiroshige, CC0, via Wikimedia Commons